Messages : 675 Points : 6794 Date d'inscription : 20/06/2016 Age : 28 Localisation : Sur son nouveau terrain de jeu  | ❝ Administrer le post ❞ Posté le Mar 1 Nov - 15:39. | Noah James Forester, alias Stolas Avatar: Charlie Hunnam  Carte d'identité Statut: Prince Démon, Chevalier du Chaos et de la Destruction Âge: Officiellement 33 ans, officieusement beaucoup. Vraiment beaucoup. (Premier Né) Métier: Kiné - Il répare les gens pour qu'ils puissent mieux se retaper sur la gueule après. Lieu de naissance: New-York Don: "Toucher dévastateur" ; Par un contact, notre cher Stolas peut inspirer un mortel de désirs violents. En bref, la personne ciblée aura un besoin irrépressible de taper, ou poignarder, lacérer, casser, écraser, jeter, bref faire mal de n'importe quelle façon que ce soit et ce, durant un délai déterminé (un mois maximum). On peut tenter d'y résister, mais ce besoin prendra forcément le dessus à un moment ou à un autre. Sur les nerfs, la victime s'énervera pour n'importe quelle raison et... ACTION ! Évolution: Stolas peut, dans le même élan, décider d'augmenter ou réduire la force de l'individu durant le délai imparti. Particularités: Frère jumeau de Bélial (Caïn A. Sullivan). A une progéniture humaine dont il n'est pas au courant (ça manque de réseau aux Enfers, même s'il avait laissé son numéro à sa conquête). Avis sur le surnaturel: On pourrait dire que, pour lui, le surnaturel, c'est le monde des vivants. Puisque l'environnement dans lequel il est né et a vécu des millénaires ne peut paraître que normal, voire banal, n'est-ce pas ? Attention, banal ne signifie pas déprimant. Stolas aime ce qu'il est, il ne regrettera jamais sa chute aux Enfers. De plus, pouvoir côtoyer ce "surnaturel" que forment les Humains, morts ou vifs, rend sa nature la plus magique qui soit. Rah comme il s'amuse avec eux ! Jaloux des Anges ? Jamais ! Ils sont chiants et se font chier dans leur Paradis aseptisé. Membre du: Daemonis Arcana. Il en fait surtout partie pour avoir à disposition de la main-d’œuvre, voire de la chair à canon... Aussi pour avoir une source d'informations. Mais, de manière générale, il s'en tient à l'écart. Il ne veut pas avoir à se faire chier à s'occuper d'une bande de branquignoles d'humains. Caractère On pourrait croire qu'un être dont l'âge se mesure en milliers d'années soit immensément complexe à décrire. Complexe tout court d'ailleurs. Et peut-être qu'il en existe, mais ce n'est pas chez Stolas que vous devrez utiliser toutes vos notions de psychologie. Non, lui ne se complique pas la vie. Il est cool. Il s'amuse et... C'est à peu près tout. C'est l'avantage quand passion et métier ne font qu'un. Évidemment, sa définition de l'amusement est bien différente du sens que lui donnent les mortels. Démon de pure souche, Premier Né, sa normalité est quelque peu teintée de violence et de vicissitude.
Il aime observer les mortels se détruire. Il aime encore plus être le déclencheur. Ce détail qui a tout fait basculer... Ce gros bourrin a beau avoir le goût du sang, de la baston, du carnage (il n'a pas choisi sa sphère pour suivre Bélial, hein... Non mais oh il a de la personnalité, le bonhomme !), il apprécie aussi une certaine finesse dans un plan. Pas tout le temps, non, il s’ennuierait trop. Cependant il aime bien les détails, apparemment insignifiants mais qui provoquent des désastres. Comme une poignée de main.
Stolas, c'est le Démon qui peut paraître le mec le plus sympa du monde. Il rit, il charme et en plus il semble s'intéresser à vous ! Testé et approuvé, les humains adooorent qu'on s'intéresse à eux. Le pire, c'est qu'il ne se force même pas. La curiosité est son petit défaut – quoi, vous en avez vu d'autres, vous ? - celle-ci virant souvent à l'indiscrétion Bon, à côté de ça, il se révèle parfaitement insensible. Il peut vouloir écouter vos tristes pensées concernant la mort de votre mère, mais faudrait pas non plus lui demander de verser une larme.
Sa perspicacité l'aide malgré tout généralement à passer les radars de ses victimes. Il observe, déduit... Parfois, il se trompe complètement mais il a le mérite d'avoir essayé. Il s'agit d'un joueur, rater ne le dérange pas s'il a au moins eu les couilles de tenter. Heureusement pour lui car il est aussi provocateur et il ressent de temps à autres le désir irrépressible de mettre son interlocuteur au pied du mur. Mur dérangeant bien entendu. Il attend alors tout excité comment l'autre va détruire ce mur. Dans ces cas-là – et dans beaucoup d'autres – Stolas a l'air d'un gamin.
Il ne cherche aucune responsabilité, aucun pouvoir au sein de la hiérarchie infernale. Corrompre l'humanité, c'est tout ce qu'il a et tout ce qu'il veut. S'il fait bien son boulot, c'est parce qu'il l'aime de tout son petit cœur démoniaque.
Histoire Le patient se lève et se dirige vers la porte de sortie, suivi du kiné. La séance s'est très bien passée, et tant mieux parce que c'était la dernière. Comment aurait-il survécu sans les mains habiles et fortes de son merveilleux médecin dans le cas contraire ? Des salutations, un sourire – ou plutôt le sourire colgate – et une poignée de main ferme... et magique. Mais oui, simplement magique, que pourrait-il avoir de démoniaque dans ces outils miraculeux ? Notre cher kiné présente un physique d'ange, tout le monde s'accorde là-dessus. De beaux cheveux blonds, des yeux si clairs qu'on dirait un extrait du ciel au printemps, une bouche finement dessinée, la belle mâchoire carrée du type honnête... Oui, il a tout de l'homme qui inspire confiance. Bon, il y a cette barbe aux poils rebelles qui dénote, mais la gent féminine trouve que ça lui ajoute un point de sexytude (les mecs aux allures de « bad boys mais pas trop » emballent avec tant de facilité que ça en devient presque indécent). Et ça rassure les hommes d'avoir un peu moins de perfection face à eux. Un détail peut avoir toute son importance.
Tenez ce détail, cet infime détail qui électrocute insidieusement ce brave patient. Ce truc imperceptible qui rend cette poignée de main magique. Ce truc insignifiant dans cette scène va pousser l'ex-cassé à tabasser son gendre parce que c'est forcément sa faute si sa fille adorée est morte. Ou à battre sa femme parce qu'elle n'a pas sauvé la montre de son père quand leur maison s'est écroulée. Punir ses enfants parce qu'ils font trop de bruit dans cet endroit ridicule dans lequel ils sont contraints de loger ? Ou alors il va faire porter le chapeau de toute cette merde environnante à un malheureux inconnu. Le kiné ne sait pas. Après tout, ce n'est pas lui qui va porter les coups. Ce n'est pas lui qui va s'énerver. Ce n'est pas lui l'être faiblard. Lui, il ne donne que le test. A monsieur Adams de prouver qu'il vaut mieux que ça.
Un dernier sourire et docteur Forester ferme la porte, pariant déjà sur les victimes à venir. Et ils osaient se moquer de lui quand il s'était ramené avec cette idée de kiné ! Merde, c'est génial ! Du pur génie ! Enfin, pour se pencher à nouveau sur les détails, la première fois qu'il s'est intéressé à ce métier, ça ne s'appelait pas comme ça, et il était loin d'en être aux techniques actuelles. A vrai dire, à l'époque il n'y avait pas de branche spécifique, il touchait à la médecine en générale. Mais bon, les années enfermées aux Enfers sont propices pour étudier.
Ah oui, le type aux allures d'ange, c'est un Démon. Et pas n'importe lequel : un Premier Né. Ça veut dire qu'il n'y a que les anges et Dieu lui-même plus vieux que lui. Oui, je sais, c'est classe. D'autant plus que les anges, c'est plus une erreur de parcours de la part de Papa. C'est avec ses Démons qu'il a rectifié le tir, excusez-moi du peu. Pour être précis, il les a créés par paire (allez-y, c'est le moment des blagues vaseuses), donc notre objet d'attention a un Jumeau. Deux perfections pour le prix d'une, il n'y a que Dieu pour proposer une si belle offre ! Donc, rectifier le tir. Ça signifie qu'Il se faisait chier à mourir et que les coincés qui lui servaient de compagnie savaient mieux faire la plante verte que la salsa (bref, ils ne servaient à rien – et ils ne servent toujours pas d'ailleurs)...
Stolas et Bélial, doux prénoms annonciateurs, ne dansaient pas la salsa parce qu'elle n'existait pas encore (et uniquement pour cette raison) mais animaient très bien le Paradis comme tel était leur devoir. Un devoir qui ne pesait pas sur les épaules contenait un goût savoureux. Cependant, ces êtres démoniaques avaient omis un détail (encore et toujours les détails) : un devoir comportait toujours des règles. Bon, les leurs laissaient beaucoup de marge. Si bien qu'ils n'avaient pas vu venir le châtiment quand ils dépassèrent les bornes.
Enfin « dépasser les bornes » était exagéré, si vous voulez mon avis. D'accord, un incendie qui ne peut s'éteindre se révèle ennuyeux. L'acte était néanmoins si grave qu'Il se sente obligé de les bannir ? Il était tout-puissant, bordel, un pipi divin et le tour était joué! Incontrôlable, eux ? C'est ce qu'Il désirait, non ? Au moment des faits, il ne comprenait pas le problème des pertes angéliques. D'ailleurs, qu'il aimait les pousser à se battre ! Le spectacle était hilarant, presque ridicule. Pour ça, les Humains ne leur arrivent pas à la cheville... Ah ils lui manquent ces péteux. Mais bon, Il les a bassiné avec des discours sur l'équilibre et hop on dégage les Démons en Enfers. Merci Papa.
Maintenant Stolas s'y est fait, mais pour être franc, il n'a pas trop apprécié la mise au coin au départ – ni le coin en lui-même. Sérieux, c'était sordide, la pire des caves qu'un enfant puisse connaître ! A part des jets de lave, rien ne bougeait. Une terre morte. Sauf qu'ici, les marmots n'en sortiraient pas après deux heures. Lui, son truc, c'est casser donc forcément sans rien à casser... C'était déprimant. Comme il est pas du genre dépressif, il a tué le temps par l'exploration du terrain. Bon bah il a rien trouvé de palpitant. Le lieu s'avérait aussi mort qu'il n'en avait l'air... En parlant de mort ! C'est grâce aux défunts qu'il a retrouvé son entrain. Les gars, merci de votre sacrifice. Pour les remercier dignement, les Démons ont organisé leur damnation. Puisqu'ils allaient squatter là pour un long moment, impossible de faire les choses à moitié. Au début, des Régents se sont auto-proclamés – évidemment, son frère en faisait partie. Mais il avait du soutien (faut dire qu'il sait mettre le feu !). Et c'est pour cette raison qu'alors que la plupart des autres se faisaient renverser quelques temps plus tard, Bélial réussissait à garder son titre. De jeunes Démons les rejoignent entre-temps, ce qui fait pas mal de monde à gérer. Même si la hiérarchie se complexifie, qu'il y a des postes intéressants à pourvoir, Stolas reste à l'écart des guerres de pouvoir, demande même à frérot (il est plus vieux de quelques secondes, il en est sûr) de ne le nommer nulle part. Il ne veut aucune responsabilités, et surtout pas une troupe de bras cassés sur le dos. On peut dire qu'il est en quelque sorte indépendant, bien qu'il fasse partie de la sphère de la Destruction. Entre frères, on se comprend.
De son côté, loin des chamailleries ambitieuses, il organise des combats de damnés. On en choisit deux. Soit ils ont pas de chance, ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment, soit leur tête lui revenait pas et ça c'est plus problématique pour eux. Imaginez-vous bien vivre éternellement avec quelqu'un qui ne peut pas vous sentir, alors que ce quelqu'un a les pleins pouvoirs. Il peut faire tout ce qu'il veut, et vous rien niet nada – heureusement que vous êtes déjà mort, hein ? Une chose qu'il lui est impossible de vous faire subir ! Les Enfers ne tiennent pas leur réputation d'un auteur de fantasy, après tout. C'est bien réel et aucun condamné n'aurait pu en apporter un élément positif sur Terre. Donc, les concurrents trouvés de quelque manière que ce soit, Stolas leur donne un coup de main et en avant les paris ! Bien entendu, il y a des paris. C'est tout l'intérêt de la démarche. Oh parfois il y a plus de deux concurrents, il faut savoir varier les plaisirs. Ça me rappelle cette fois où il avait envoyé une trentaine de participants... Une vraie boucherie. Je crois qu'il était contrarié. Je pense que c'était après 1968, quand il a vu comment le mouvement de révolte tournait en un amas de conneries pacifiques. Peace and love, c'est ça, ouais ! Ils avaient tous un sourire imbécile et une manière de parler qui le rendaient dingue. A partir de cette époque, le canna est devenu son ennemi. Un peu d'engagement, de conviction quoi ! Qu'est-ce que c'était que cette manière de protester ?! Bon, il est allé à Woodstock, parce qu'Hendrix était doué quand même, et parce que s'envoyer en l'air n'a jamais été aussi facile. Mais il est rentré juste après et a organisé cette mêlée pour compenser l'apathie terrestre.
Elle était loin l'époque de la découverte de l'Amérique... Oh oui, Stolas l'a adorée. Plus particulièrement, celle de la colonisation. Avec sa gueule, difficile de se faire passer pour un espagnol, alors c'est en tant qu'anglais qu'il prend le bateau vers la Virginie. Avant, il s'est assuré avec Bélial que d'autres partent avec Cortès et Pizzaro. On le connaît alors sous le nom de John Smith... Ouais, des siècles plus tard, il prendra soin de prévenir les gars de Disney qu'il était blond, mais il reste déçu de sa représentation (par contre Pocahantas est bonne, pour le coup il est content de leur interprétation). Jamestown, c'était pas folichon. Enfin pour les humains quoi. Les conditions de vie se sont révélés tellement compliquées que lui, vous y croyez vous, lui, Prince Démon a dû les encourager à persévérer. Il est passé pour un bon chef, bon pour la colonie, sans blague. En même temps, sans colonie, plus d'amusement. Il était obligé. Parce que, grâce à ça, il a pu monter les anglais contre les indigènes et inversement. Il n'oublia pas de prévenir ses collègues colons contre la menace amérindienne dès qu'il le pouvait. Par contre, il n'a jamais compris pourquoi cette gamine le collait. Mais vous savez qui, vous devez en avoir entendu parler : Pocahantas. « Fille capricieuse ». Elle tenait bien son surnom. Il ne sait toujours pas pourquoi aujourd'hui, mais il l'aimait bien. Ne pas l'admettre aide à garder une telle question sans réponse aussi. Après quelques temps, il se fit passer pour blessé pour partir, ayant fini son boulot. Peut-être avait-il senti également que l'indienne avait une influence sur lui. Il était temps de repartir vers de nouveaux massacres. Il reviendra au XIXe siècle pour les conquêtes de l'Ouest et la guerre de Sécession. Une de ces époques préférées. Les saloons, les duels, les « Wanted dead or alive », les chasseurs de primes, les poursuites à grand galop... Putain, tout était classe.
Enfin vous voyez, il arpente la Terre dès qu'il le peut. Il l'aime, cette Terre. Pas pour ses paysages ou ses couchers de soleil, pour ce qu'elle inspire aux mortels. Ceux qui ont trépassé et descendent aux Enfers ne sont pas aussi cool. Ils dépriment, ils ont peur, ils ont déjà tout perdu. Mais les vivants, bordel ce que c'est bon de jouer avec eux !
Par exemple, il y a cette femme de la Nouvelle-Orléans. Il l'a rencontrée une trentaine d'années plus tôt, en soi c'est hier pour un Démon. Par contre, pour elle... A l'époque, elle était jeune et jolie. Influençable et naïve. C'est-à-dire un jouet de premier choix. Elle portait sur lui tout le temps de grands yeux fascinés, estompait rarement son sourire béat. Elle venait d'une famille très croyante, pour pas dire un peu fanatique sur les bords, alors Stolas s'en est donné à coeur joie : il s'est fait passer pour un ange. Quelques apparitions, quelques prouesses et voilà qu'elle le croit. C'était trop facile, lui-même en a été surpris. Mais il n'est pas du genre à cracher sur la facilité. Il lui a susurré des mots doux à l'oreille ; en résumé, ils signifiaient qu'elle avait été choisie pour porter des Élus de Dieu. La belle inconsciente a vite accepté la mission que le Tout-puissant Lui-même avait prévu pour elle. Stratégie imparable. Rien de tel que Dieu comme coupable d'un péché ! La voir ensuite devenir folle aux yeux de sa famille – et dévergondée, et celle-ci imploser... à cause même de leurs croyances. C'est pour un cas comme celui-ci que le Prince aime sévir sur Terre. Par contre, ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il a tenu ses engagements en quelque sorte : neuf mois après leur nuit d'union divine, elle a donné naissance à des jumeaux.
Maintenant, trente-et-un ans plus tard, Stolas, Prince Démon, Chevalier du Chaos et de la Destruction, est de retour à NOLA et il jure sur la tête de son frère de s'éclater.
Test RP Quand même, il se demande à quoi s'attendre. Elle était légèrement timbrée à l'époque à laquelle il l'a connue, mais c'était surtout dû à son innocence mêlée à l'endoctrinement familial. Enfin, c'est sûr qu'être naïf dans ce monde ne vaut rien. La preuve. Sa candeur la pousse à croire un bel inconnu, et quelques années plus tard, on l'interne. Tout ça pour une partie de jambes en l'air. C'est moche. Un sourire en coin accompagne cette pensée. Ces lèvres fines étirées brisent le physique honnête du docteur Forester. Un physique angélique, d'après de nombreux humains – humaines surtout en fait. Ils ne font que voir sans regarder. Ou ils remarqueraient les détails. L'étincelle dans son regard. La nature de ses sourires. Les arrières-pensées derrière les gestes. Les cicatrices. Ils n'observent pas et pourvu qu'ils continuent sur cette voie ! Ça arrange bien le Démon, occupé à rendre un salut à une infirmière avide de l'aider. Se faire bien voir peut toujours porter ses fruits. Et Stolas adore les pommes.
Il ne s'emmerde cependant pas de sa compagnie puisqu'on lui a déjà renseigné sa destination. Il l'atteint rapidement d'ailleurs. Frappe à la porte. Se prépare psychologiquement à la vision ; il a couché avec cette femme, la voir ridée comme un pruneau l'enchante moyennement. L'idée de lui rendre visite s'est révélée cependant trop tentante. Peut-être pétera-t-elle un nouveau câble. Il pourrait l'y pousser... Hm, pas sûr que la maîtresse des lieux, Apeyros, apprécie. Elle pourrait l'accuser de jouer sur ses plates-bandes. De toute façon, cette femme n'a plus grand-chose à perdre. Jouet usé. C'est ce qu'il se dit quand il entre. Qu'il va définitivement abîmer. Qu'Apeyros s'amuse avec si ça lui chante, lui les préfère vifs et saignants.
La stupeur s'incruste dans chacun de ses pores, et bientôt Stolas aperçoit également un semblant d'espoir. A-t-elle rêvé du retour de son ange ? Évidemment. Étant donné son sacrifice, il ne pouvait que revenir pour la sauver. Chouette, chouette, chouette ! C'est exactement le genre de réaction qu'il attendait. Vieille, mais toujours aussi cruche.
« Kahllel ? »
Sa voix tremblote. Voilà qu'elle commence à chialer. Sa bouche bouge bizarrement. Rah l'âge, c'est pas beau à voir. Ce qui se confirme quand elle tend une main vers le messager divin. Lui, qui s'avère plutôt « ailes noires, noires nouvelles », ferme la porte derrière lui.
« Bonjour, Elen. Peux-tu m'expliquer ce que tu fais ici ? Il me semblait que tu avais une mission. »
Stolas reste debout, à distance suffisante pour qu'elle ne puisse pas le toucher. Debout, les mains croisées devant lui. Ouais, ça fait ange ça. Il n'a pas l'air très content de ce qu'a réalisé Elen depuis son départ. Ça sent le sermon. Suffisant pour que les larmes finissent bel et bien par couler chez l'internée.
« J'ai essayé... Ils ne m'ont pas écoutée, ne m'ont pas crue... J'ai souvent prié. J'avais besoin que tu me guides... »
Stolas ne peut pas s'empêcher de rire. La stature droite n'est plus, comme la comédie – enfin c'est maintenant qu'on se marre mais... vous avez compris. Il est temps de clôturer son petit plaisir gourmand.
« Ma chère, je suis désolée de t'apprendre que tu as mal compris le message. Est-ce que tu crois vraiment qu'un Ange t'aurait appris les joies de la luxure ? Tu en avais simplement marre, du catéchisme, des préceptes chiants à mourir que te rabâchaient tes parents à longueur de temps. Au fond de toi, tu voulais te rebeller, et cette excuse était parfaite. Pas vrai, Elen ? Alors pourquoi t'es-tu obstinée ? Regarde ce que tu es devenue. Tu pourrais vivre en liberté, loin des règles. Encore une fois, tu as prouvé l'étendue de la connerie humaine. »
Remuer les souvenirs. Les blessures. Remonter les désirs, la culpabilité à la surface.
« J'attendais ton retour. J'avais besoin que tu m'aides. »
« Tu n'aurais pas dû. »
Hors Jeu Pseudo: Kettricken Comment as-tu connu le forum? : Une intuition... Depuis combien de temps fais-tu du rp?: 8 ans Impressions sur le forum: On va bien s'amuser Fréquence de connexion: Un peu tous les jours normalement Acceptez-vous les interventions dans vos rps?: J'ai peur de rien, moi ! Un commentaire? :
Dernière édition par Noah J. Forester le Lun 24 Juil - 18:37, édité 12 fois |
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