Messages : 629 Points : 16021 Date d'inscription : 07/10/2016 Age : 25 | ❝ Administrer le post ❞ Posté le Dim 30 Oct - 22:40. | Quinn Lucinda Marchand Avatar: Jane Levy Carte d'identité Statut: Possédée Âge: 20 ans pour Quinn, 234 pour Hécate (Poltergeist). Métier: Ayant validée tant bien que mal sa licence en lettres, la jeune femme se perd et ne sait plus très bien ce qu'elle peut seulement faire ou non et devrait poursuivre ses études sur un master qu'elle sait au fond d'elle qu'elle ne pourra pas obtenir. Pas dans de telles conditions. Elle se fait bénévole à la reconstruction en attendant de trouver sa voie. Lieu de naissance: A la Nouvelle Orléans, le 2 Janvier 1996. Don: / Particularités: Avait un tatouage en forme d'oiseau au poignet intérieur gauche. Il a été recouvert. Avis sur le surnaturel: Après s'être retrouvée violemment immergée dans ce monde, elle n'a eu d'autre choix que de se rendre à l'évidence et essaie de rattraper son retard sur le sujet avec une réticence - et une curiosité - à ce stade enfantine. Elle y "croit" donc, bien que novice en la matière, presque candide et tâchant tant bien que mal de justifier de manière rationnelle ce qui ne l'est plus depuis longtemps. Membre du: Ni d'un bord ni de l'autre, elle tâche juste de ne faire du tord à personne, partagée entre ses envies et les exigences d'Hécate. CaractèreQuinn est changeante, en transition. Ce qu’elle était, elle s’en souvient vaguement. Une personne effacée, pas spécialement bavarde et solitaire, qui faisait tout juste acte de présence. Elle était un peu mal dans sa peau, oui, mais contrôlais plus ou moins le cours de sa vie. Maintenant, elle a peur de s’endormir. Peur des cauchemars, ou, bien pire, peur de se réveiller avec du sang sur les mains. Encore. Neutre sinon pacifiste, elle se retrouve confrontée à la violence. Violence dont elle est parfois l’outil. Rien de plus qu’une poupée qu’on prépare à sa guise sous les soins d’Hécate. Hécate qui lentement s’insinue en elle, distillant et dissolvant les miettes de la rousse qui ne se connaît déjà plus. Presque lunatique, elle est en proie à de nombreuses sautes d’humeurs et cherche toujours plus à s’isoler, consciente qu’elle risque une fois de plus de faire du mal sans même s’en rendre compte, parfois sans même s’en souvenir. Forte de son indépendance, du contrôle qu’elle avait sur sa vie, elle dérive à présent, ne se protège plus toujours contre les vagues qui cherchent à la submerger. Hécate avait développé son emprise, instauré une relation de confiance, qu’elle use à présent, tirant sur les ficelles, retournant le cerveau de Quinn à l’occasion. Perdue, sans repères, la jeune femme cherche à se reconstruire, à se rassurer tandis que, de son côté l’esprit déconstruit et remplace, transforme et manipule sa lointaine descendante…
Très fragile, elle a parfois des moments de lucidité, se rend compte de ce qu'elle fait ; de ce qui lui arrive. Cherchant inconsciemment à se raccrocher à n'importe qui, elle se fait facilement influençable, trop sans doute, mais en vie et consciente, heureuse de l'être. Elle parvient même parfois à penser qu'elle n'est pas responsable de ce qui lui arrive. Mais ça ne dure jamais. Hécate est là, qui veille. Quinn est trop douce, elle doit apprendre à encaisser et à perpétuer la violence. Elle doit se détacher de ses sentiments, voir le monde d'une autre manière. Etre forte, dure, contrôler son propre échiquier. La pauvre, elle est si faible... Il faut bien que quelqu'un l'aide, non ?
Histoire" Il y à des fois où je suis rassurée de ne plus être seule. Et des fois où je me déteste pour cette faiblesse." ~ - Je.. Petite dernière d'une famille ayant déjà trois enfants, je ne me suis jamais véritablement épanouie parmi eux. Ils formaient une famille, j'étais toujours de trop. Ils ne faisaient pas exprès, bien sûr. C'est juste que.. Nous étions certainement trop différents. J'ai sauté une classe, au collège, mais ça n'a fait que m'isoler d'avantage, en fait. Je.. J'ai ensuite eu mon bac, puis entamé une licence de lettres. C'est là que j'ai.. commencé à m'isoler, que.. Que les choses ont mal tournées. Je me suis débrouillée pour avoir mon propre domicile, subvenir à mes besoins et.. Je n'ai plus suivis de cours que chez moi. J'y étais bien, au début. Mais.. Je, je pense que ce n'était pas très bon pour moi. J'ai eu de vrais problèmes, heum, avec.. disons moi-même. J'ai finis par être virée de mon job et, et bien voilà ; je ne sortais presque plus, enchaînait les mauvaises passes. J'ai eu des absences, et, peut-être aussi des hallucinations. Je, c'est une période assez floue, tout, tout se mélange quand j'y repense. C'était dur. Je.. Sans forcément penser à.. vous voyez, ça n'allait pas. Je le savais, mais je ne faisais rien. Je n'en avais pas la force, ou même l'envie. Il y a des jours où me lever était trop dur. Manger aussi, parfois. Alors je ne faisais rien. Je me laissais aller, vivoter au grès des jours. Puis je.. J'ai essayé de me reprendre en main. Je sortais un peu plus, recommençais doucement à ranger et à nettoyer. Je m'alimentais à nouveau. ..Non, pas spécialement, mais au moins, j'y pensais. Un jour, pas longtemps après, il y a eu, cet, cette émeute. Oui, celle de l'église. J'ai été prise à partie, j'ai cru que je n'en ressortirais pas. Ce n'était pas la première fois que.. Que je vivais ce genre d'événement mais.. là, c'était sérieux. Je.. Une minute, désolé. Oui oui, ça va mieux. Ce jour-là, je.. Je me suis rendue compte que, oui, je voulais vivre. Ce n'était pas juste que je ne voulais pas mourir ce jour-là, de telle façon, mais que j'avais quelque part encore un peu d'espoir. J'espérais aller mieux, vivre. C'est peu de temps après que les absences se sont amplifiées. Je me réveillais sans savoir où j'étais, ou pourquoi. Je.. Je me suis réveillée dans un quartier, une fois et.. Je crois bien que je m'étais battue. Je n'en avais pas le souvenir. Juste.. Des bleus, du sang, aussi. Pas spécialement le mien. Et encore et encore. Jusqu'à ce que je décide de.. me barricader dans ma chambre. Je passais mes journées à redouter de faire du mal à quelqu'un et à trouver un nouveau moyen de prévenir toute agression. J'ai pris des somnifères, ça ne m'a pas empêché de me réveiller dans la cage d'escalier de mon immeuble. Du coup j'ai essayé de me bloquer physiquement. Je.. Je me suis enfermée dans ma chambre. Le lendemain, j'ai cru avoir réussi. Puis je me suis rendue compte que je saignais, que la fenêtre de ma chambre était brisée. Je.. Je ne sais pas si je peux continuer. Oui. Je sais. Hum.. J'ai voulu aller plus loin, je me suis.. littéralement attachée à mon lit. Je n'avais pas bougé au réveil. Mais mon poignet était foulé, mon pouce presque.. démit. Je, c'est là que ça a recommencé. J'ai essayé de ne plus dormir du tout, mais il a bien fallut que je m'endorme, et là, j'ai ouvert les yeux dans un bar, prête à en découdre. Je crois bien que je ne suis jamais rentrée aussi vite chez moi. La honte, la fatigue.. oui, physique et morale, le.. désespoir, aussi. J'ai bu, en rentrant. Beaucoup. Là, je me suis rendue compte que je n'avais pas de problèmes, quand je m'endormais alcoolisée. Du coup j'ai continué, et pas seulement le soir. J'ai fini par me rendre compte qu'en m'habituant, je recommençais à avoir.. ce type de comportement. J'ai voulu trouver autre chose, et... j'ai eu énormément de mal à ne plus avoir ma "dose". D'autres carburaient au café, moi à l'alcool. J'ai passé des journées terribles, où j'étais proche, si proche de.. de boire, encore. Mais.. J'l'ai pas fais. J'ai.. j'étais mal, vous comprenez. Fatiguée. Trop. J'en pouvais plus de.. de tout ça, de toujours me battre, de devoir être sur mes gardes, d'avoir mal. Alors, là, j'y.. j'y est pensé. Très fort. Je.. J'ai pas envie de continuer... Je peux pas, non je sais pas si je peux, j'peux pas.. Non, ça.. ça va pas. Comment ça pourrait ? Je.. J'étais si convaincue que c'était le seul moyen d'être enfin tranquille ! Je.. Je l'ai pas fais, au final. Je sais même pas pourquoi, mais je l'ai pas fais. Je.. J'ai continué à avancer plus ou moins, si se terrer dans le noir peut être un progrès. Puis, petit à petit, j'ai recommencé à vivre. Non, sans sortir de chez moi. Je voulais plus sortir. Et.. Et la suite, vous la connaissez. On a bien dû vous la dire, non ? - J'en ai entendu parler, oui, mais j'aimerais que ce soit vous qui me la racontiez. - Je ne suis pas sûre de pouvoir, je.. je ne sais même pas ce que je fais là, je ne devrais peut-être pas.. - Voir un spécialiste ne peux pas faire de mal. Pouvez-vous raconter encore une fois, une dernière fois, ce qui vous a amené ici ? - Une dernière fois. Test RP Encore un peu, encore un jour. Je soupire, ferme les yeux un instant. Puis la douleur se réveille et je grommelle. Difficile de cumuler antidépresseurs et de forts antidouleurs, alors je soupire encore une fois, plus profondément. J'essaie de voir quelque chose de sain, de positif dans cette blessure. J'essaie me de persuader que je peux lutter, que je vais mieux. Il y a de toute façon des moments où je le suis. Des moments où je pourrais même oublier mes mauvaises passes. Les nier, même. Mais elles ont été là, guettent encore un peu. Je me relève précautionneusement, me change rapidement et prend mes médicaments. Il va me falloir en racheter, j'arrive à la fin de la plaquette. Je marque une pause, regarde autour de moi. Décor quotidien mais où pourtant je ne suis pas à l'aise. Mon bras plâtre me fait toujours mal, le moment de l'enlever arrive cependant. Je repense au passé. Au moins de juillet.
J'étais chez moi, comme toujours. Je commençais à me poser des questions, à.. envisager de voir un professionnel. Quelqu'un qui pourrait m'aider. Le problème venait de moi, c'était certain, et si même Hécate n'y pouvait rien.. Evidemment, raconter mon histoire, parler, serait délicat. Il y aurait beaucoup à cacher, oui, mais.. les potentiels bienfaits étaient nombreux. Et après tout ce que j'avais vécu, ce que j'avais pensé et tenté.. Je n'avais plus d'autres options. Je l'avais fait. J'avais contacté quelqu'un, commencé à me soigner. Lentement, petits bouts par petits bouts. Un de plus chaque jour, encore et toujours. Mais même si je prenais mes médicaments, chaque jour était un combat. Combat contre mes démons et addictions, contre moi-même. Jusqu'au jour fatidique, l'un sinon le plus gros bouleversement de ma vie. Une explosion, un bruit incroyable, le monde qui bouge mon corps projeté contre le mur, une pluie de gravats à ses trousses. Je me suis réveillée plus tard, de la poussière et du sang sur le visage. Toujours beaucoup de bruit, des sirènes et des cris cette fois. Je tâche de bouger, de m'extirper de là mais la douleur me répond. Mon bras gauche est particulièrement touché. J'essaie de me dégager à nouveau, la douleur me fait tourner de l’œil. Hécate m'exhorte, me ramène plus ou moins à moi. Mon bras est quelque peu coincé et il me semble qu'elle fait son possible pour le dégager, sans me ménager toutefois: s'il était déjà douloureux, c'est là qu'il se casse. La surprise et la douleur me sort tout à fait de ma torpeur. Je crie, ramène de suite mon bras contre moi, les yeux mouillés, le souffle haletant. Après quoi, je titube et une voix me parvient. Les secours arrivent, et je suis plâtrée dans la soirée. Armée du minimum vital, on me relâche bientôt dans la nature : trop de blessés sévères pour que je puisse rester. Première nuit de galère - un camp est en train de se créer, je m'y rends.
Depuis, beaucoup de choses ont changées. Je ne suis peut-être pas parfaitement à l'aise dans la "pièce" où je suis (murs de tôles et de bois), ni même en sécurité, mais l'étais-je seulement chez moi ? La réponse est troublante ; c'est un non. Je sors après avoir rangé-caché mes biens et m'arrête prendre mes médicaments à l'épicerie de fortune du coin. Je salue les habitués avant de me mettre au travail. Aujourd'hui, passage en revue des récemment arrivés et distribution du minimum vital. Un jour après l'autre. Puis un autre, et encore et encore.
Hors JeuPseudo: Amanda Comment as-tu connu le forum? : Je viens de Broken Mirrors. ^^ Depuis combien de temps fais-tu du rp?: Un peu plus de quatre ans ! Impressions sur le forum: Digne successeur de BM ; je suis conquise ! Fréquence de connexion: Trois à cinq jours par semaine ~ Acceptez-vous les interventions dans vos rps?: Oui. Un commentaire? : Eda, ton deuxième prénom est-il un "hommage" à une certaine entité ?
Dernière édition par Quinn Lucinda Marchand le Mar 1 Nov - 17:32, édité 2 fois |
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